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Le Blog Côté Moi
27 janvier 2012

Je n'Suis pas un Héros

Je vous cale le décor : c'est mardi soir (tout autre jour peut faire l'affaire hein, on n'est pas là pour faire un article sur les mérites comparés du mardi et du jeudi. Bien qu'il soit évident que le meilleur soir, c'est le samedi puisque le Sicilien ne travaille pas dimanche) et vous regardez un film avec un gentil héros et un méchant pas beau. Bien sûr, ils ne sont pas d'accord.

Si c'est une comédie romantique, le héros veut épouser une jeune fille contre l'avis de son futur beau-père. Si c'est un film d'espionnage, le héros a trouvé et gardé des documents top-importants-hyper-secrets (mais bordel, pourquoi qu'ils les ont laissé traîner alors ???) que le méchant veut récupérer. Si c'est un film de mafieux, le héros refuse de buter quelqu'un sur les ordres du méchant big boss.

main argent

 

 

Et là, reviens souvent cette même phrase "Dites-moi votre prix, tout le monde a un prix". Ouais, parce que le méchant croit toujours que tout le monde s'achète, que le héros va lui demander une somme rondelette et que tout va s'arranger à sa convenance de vilain.

 

 

Pffff à croire que le méchant ne va jamais au ciné parce que c'est bien connu, les héros n'ont pas de prix. Eeeeet non. Le héros, c'est une race d'homme qui a le poil brillant, la dentition saine et l'honnêteté chevillée au corps. Le héros est incorruptible. Le héros est intègre. Le héros est... ouais bah, un héros quoi.

Et le méchant ne l'emportera pas au paradis (on devrait faire un jeu : et si j'essayais de caser une expression moisie et/ou une comparaison hasardeuse par article ?).

 

Moi, j'ai regardé les films du mardi soir (ou du mercredi. Ou du lundi. Pfff je croyais qu'on avait réglé cette question de jours tout à l'heure, ça suffit là !). Et, suite à certains événements de ces derniers jours, je dois me rendre à l'évidence : je ne suis pas une héroïne.

 

Faut dire qu'avec mon format mini pouce et ma cellulite au cul, je n'avais pas vraiment le profil hein. Mais j'sais pas, je m'étais dis qu'autant la Vie, elle est moins regardante que Spielberg sur le casting. Bah non. Cruelle déception (si vous aussi, vous vous sentez frustrées du du romanesque existentiel, vous pouvez venir pleurer : j'ai des mouchoirs en rab).


Bref. Donc. Je ne suis pas une héroïne. Parce que moi, j'ai un prix et je me suis vendue (à celles qui viennent de penser prostitution, je vous averti que je suis mortellement vexée. Mais, comme ça me fait rire les gens avec l'esprit mal placé, je vous pardonne. Ouais, je suis trop bonne).


Bon, là, je vous parle du Boss Taré, de mon licenciement et de ma vendetta personnelle (première partie ici). Et, comme je ne suis pas fière de moi, on va faire court : il n'y aura pas de guerre contre le Boss Taré. Pas de mise à mort, pas de guérilla juridique, pas de vengeance bureaucratique. J'ai accepté une rupture à l'amiable.

 

Sur les conseils d'un avocat hein. Bah oui, il paraît que, même si l'employeur invente des fautes, si je n'ai pas la preuve formelle du contraire, je serai déboutée aux Prud'Hommes. Et des preuves formelles je n'en ai pas. Par exemple, on n'a pas de pointeuse alors si il m'accuse de retards successifs, je ne pourrais rien prouver.

Alors, j'ai eu peur.

Et puis, j'ai crains que Boss Taré, si je n'acceptais pas (son chantage ?) sa proposition d'une rupture à l'amiable, me vire pour une faute lourde inventée de toutes pièces. Et du coup, le temps de prouver que je n'avais rien fait, ça aurait fait pas mal de mois où je n'aurais pas eu droit au chômage...

Alors, j'ai eu peur.

Pourtant, je sais bien que si Boss Taré insistait autant pour une rupture conventionnelle, c'est qu'il n'avait rien pour faire un licenciement pour faute. 

J'ai hésité hein. Mais en fait, j'ai eu peur.

Et puis, il  rajouté 400€ à ma prime (riquiqui) de licenciement et j'avais besoin de cet argent, rapport à ma chariotte qui doit être réparée. 

 

Bref, en tout, ça fait 700€. Je ne suis pas une héroïne et, en plus, je ne coûte pas cher

 

Si vous avez besoin d'un service qui exige que je jette au feu ma dignité, je peux vous donner l'adresse à laquelle expédier votre argent. Ca vous coûtera 700€. Je prends les cartes bancaires, les espèces, les lingot d'or et les chèques. 

Pas encore les tickets resto, par contre.

 

 

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Commentaires
C
@fée : merci ma belle. Oui, c'est ce que j'essaie de me dire : que je vais gagner ma tranquillité d'esprit. Mais j'ai l'impression que ça a été trop facile pour lui : il décide de me virer pour rien et en plus ça se fait à ses conditions, ça me fout la haine un peu.
L
tu sais, ne pas engagé de bataille te permettrra surement de tourner la page plus vite et de l'oublier lui. finalement c'est peut-être ça la vraie victoire !
C
@ness : putain, si j'avais su que le complot anti héros-life commençait dès le brushing, je me serais rasée la tête tiens ! Merci pour tes bizoos. Ca me reste un peu sur l'estomac d'avoir du faire ça mais bon... Maintenant c'est signé, next !
N
Ouf, l'honneur est sauf, pas les tickets restos ;-).<br /> <br /> T'inquiète, tout ça c'est parce que le super héros n'est pas soumis aux règles du pragmatisme (normal il est dans un film, tout est magique dans un film. Genre il a un superbe brushing mais on le voit jamais galèrer avec sa brosse ronde en poil de bouc et son sèche cheveux qui pèse une tonne le matin. Mais je m'égare). <br /> <br /> Et toi, pauvre de toi, tu as besoin de pragmatisme pour vivre et tu dois mettre tes espoirs dans la mousse coiffante si tu veux avoir le cheveux brillant et volumineux. ça pue du cul. Mais c'est pas grave, tiens, voilà du bisou pour faire passer tout ça!
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